Articles

Affichage des articles du février, 2015

Travers de routes de Damien Personnaz

Image
Pour ceux qui aiment: La Constance du jardinier de John Le Carré Avec Travers de routes , Damien Personnaz nous offre le récit de toute une vie de voyages, dont plus de vingt ans passés à parcourir le théâtre des pires catastrophes de ces dernières décennies pour le compte de la Croix Rouge puis de l'UNICEF. Chargé de décrire la situation humanitaire au quartier général et auprès des donateurs, Damien Personnaz est tour à tour témoin des horreurs commises par les hommes et des souffrances infligées aux populations civiles, comme de moments de grande humanité.  De ses premiers voyages de jeunesse en Afrique du Sud et en Inde, aux missions effectuées dans le cadre de son travail au Rwanda, Libéria, Kurdistan, Angola, ou encore en Érythrée, l'auteur partage avec nous les raisons de son engagement, ses doutes, la difficulté d'alterner vie "normale" faite de crèche, d'impôts et de courses au supermarché, avec l'urgence du terrain.  J'ai b

Billet théâtre - février 2015

Image
Eva Perón de Copi par la compagnie Esbaudie   1952: Eva Perón, en phase terminale d'un cancer, s'est enfermée avec sa mère, son secrétaire, une infirmière et son dictateur de mari dans ses appartements. Dévastée par le funeste destin qui l'attend, le vernis se fissure et laisse apparaitre une femme vulgaire, égoïste et égocentrique, bien loin du mythe de "Santa Evita".  Copi est un auteur argentin exilé à Paris, ville dans laquelle il écrivit cette pièce en 1969. Tirant vers le burlesque, Eva Perón est une pièce surprenante. Je m'attendais à un texte plus politique, centré sur le personnage polémique d'Evita Perón; mais ce que Copi semble ici dénoncer, ce sont les faux-semblants de manière beaucoup plus général. Tous les personnages sont d'ailleurs des hommes travestis en femme, à l'exception de l'infirmière, en costume sexy, symbole outrancier ici encore. Sans trouver le texte d'une extrême profondeur, j'ai personnellement bie

The Luminaries (Les Luminaires) d'Eleanor Catton

Image
Pour ceux qui aiment: Le Maître des illusions de Donna Tartt Un soir de 1866, une étrange assemblée de douze hommes se tient dans le salon du Crown Hotel. Walter Moody, débarqué le matin même dans la petite ville d'Hokitika, sur la côte ouest de la Nouvelle Zélande, fait soudainement irruption dans la pièce, s'attirant des regards pleins de méfiance. Il faut dire que la communauté de chercheurs d'or d'Hokitika a été le théâtre d'événements plus qu'étranges ces derniers jours, entre la mort du solitaire Crosbie Wells, la tentative de suicide de la prostituée Anna Wetherell et la disparition du prospecteur à succès Emery Staines.  Trois mystères autour desquels se construit toute l'intrigue de The Luminaries au fil de ses 832 pages. Un vrai pavé donc, qui m'a malheureusement laissée sur ma faim. Je me suis trainée tout au long de ce livre, sans jamais vraiment trouver d'intérêt à cette intrigue qui tourne en rond. Toute la première partie,

Parce qu'il n'y a pas que les livres dans la vie.... Top 3 zéro-livre de janvier 2015

Image
Après plus de cinq ans de blog, non, je ne suis toujours pas lassée de partager avec vous mes lectures du moment. Par contre, il m'arrive d'être frustrée de ces autres petites choses qui m'enthousiasment, qui me plaisent ou m'interpellent: le pull parfait que je cherchais depuis des mois, des restos sympas, des films, des sites ou des artistes découverts au fil des mois et dont j'ai envie de crier le nom sur toute la toile. Mais comment s'y prendre quand on ne se sent pas du tout l'âme de la blogueuse mode/beauté/film/culture/voyage? Parce qu'étonnement, sans prétendre avoir plus de crédibilité/professionnalisme en matière de livres, je partage mes avis lecture avec plaisir alors que je me sens complètement idiote et à côté de la plaque quand j'écris sur ces autres sujets phares de la blogosphère. Comment résoudre ce dilemme terriiiible (n'ayons pas peur des mots)? Il me semble qu'un petit best of chaque mois, complètement subjectif et s