Articles

Affichage des articles du avril, 2013

Lettre d'une inconnue de Stefan Zweig au théâtre

Image
A treize ans, une jeune fille tombe folle amoureuse de son voisin, un écrivain à succès. Plusieurs années plus tard, ce dernier reçoit une lettre d’une inconnue, lui confessant son amour inconditionnel. Entre ces deux dates, Lettre d’une inconnue nous relate la chronologie d’un amour passionnel et destructeur, entre une jeune femme amoureuse d’un idéal et un homme qui, sans cesse, la voit sans la reconnaitre.  De Stefan Zweig, je n’ai jusqu’ici lu que Le joueur d’échecs , et ma lecture remonte déjà à bien des années. A l’époque, je n’avais été que moyennement convaincue par ma lecture, peut-être une question d’âge, peut-être une lecture faite trop rapidement. Vu l’aura de l’auteur, je ne comptais pas rester sur mon demi-échec et Lettre d’une inconnue était en bonne place dans ma LAL. Quand j’ai vu que cette adaptation inédite de la nouvelle de Zweig passait près de chez moi, je n’ai pas hésité longtemps et cette petite sortie théâtrale m’a fortement donné envie de me replonger

Le Nao de Brown de Glyn Dillon

Image
Nao, jeune anglo-japonaise, tente de se faire un place en tant qu'illustratrice tout en travaillant dans un magasin d'art toys. Sous ses airs de jeune fille modèle, Nao est victime de pulsions extrêmement violentes qui déchainent son univers imaginaire et ne facilite pas sa recherche d'amour et de sérénité.  Premier constat pour cette BD et, à mon avis, son atout principal: le magnifique dessin de Glyn Dillon, des aquarelles très fines, avec de belles couleurs chaudes, qui loin d'un côté "délavé", donnent aux personnages de très belles expressions, à la fois douces et détaillées. Vraiment, Glyn Dillon a un coup de pinceau qui mérite à lui seul son Prix spécial du Jury d'Angoulême. Le Nao de Brown, c'est également des personnages attachants. Nao, jeune femme d'apparence douce et fragile, mais à l'imagination aussi violente que paralysante. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui lutte contre ses pulsions, et craint avant tout de perdre

Mourir est un art, comme tout le reste d'Oriane Jeancourt Galignani

Image
Pour ceux qui aiment: La fenêtre panoramique de Richard Yates Le 11 février 1963, Sylvia Plath mettait fin à ses jours à l'âge de trente ans. Cinquante ans plus tard, Oriane Jeancourt Galignani consacre son premier roman à la poétesse, devenue icône. Elle accompagne Sylvia Plath dans sa dernière nuit, récoltant une longue confession qui revient sur les évènements majeurs de sa vie, de sa relation à l'écriture à l'échec de son mariage. Je précise d'entrée que je suis loin d'être une spécialiste de Sylvia Plath. J'avoue même n'avoir jamais été vraiment sensible à ses poèmes. Cependant, comment ne pas être fascinée par ce personnage et le couple maudit qu'elle formait avec Ted Hughes. Sans avoir d'affinité avec son oeuvre, j'espérais découvrir l'auteur sous un autre jour grâce à cette biographie romancée. J'en ressors un peu déçue. Il y a une ambiance très forte dans ce livre, très sombre et sans espoir et ma lecture s'e