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Affichage des articles du février, 2010

Sauver sa peau de Lisa Gardner

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Pour ceux qui aiment: Marie Higgins Clark Annabelle Granger fuit depuis son enfance, emmenée par son père à travers tous les Etats-Unis pour se soustraire à une menace qui reste cependant invisible. Vingt-cinq ans plus tard, une fosse contenant six corps de petites filles est découverte à Boston et parmi les victimes, le nom d'Annabelle Granger est évoqué. Cette dernière décide alors de sortir de l'ombre et de coopérer à l'enquête policière de D.D. Waren et de Bobby Dodge. Sauver sa peau est un polar plutôt classique. Toutes les ficelles du genre sont bien présentes à savoir les inspecteurs aux passés tourmentés, la jolie victime à protéger, un bel inspecteur respirant la testostérone mais avec quelques fêlures pour le côté attachant, une petite histoire d'amour etc. Dans ce sens, la comparaison de l'éditeur avec Marie Higgins Clark est assez pertinente. Mais au final, ce livre est, à mon sens, trop cliché. Si l'ensemble n'est pas déplaisant, j'

La Circoncision de Bernhard Schlink

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Cinquante ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, Sarah, juive américaine, et Andi, un jeune Allemand, essaient de vivre leur amour malgré le poids de l'histoire. C'est un résumé bien court pour une nouvelle qui offre cependant une réflexion vraiment intéressante. J'ai beaucoup aimé cette histoire simple d'une relation qui débute, qui permet à Bernhard Schlink de développer sur la problématique du fardeau du passé pour les nouvelles générations d'Allemands. En effet, les jeunes Allemands, nés bien après la guerre, doivent-ils porter la culpabilité de leurs ainés? Jusqu'à quand? La Circoncision aborde également la question (brûlante) des relations interculturelles et interreligieuses. Une très belle nouvelle, dont la réflexion porte bien plus loin que les 85 pages qui la composent. Après cette première découverte réussie avec l'auteur, je me réjouis de lire les autres ouvrages de Schlink qui trainent dans ma PAL, en particulier Le Liseur et

Les Insomniaques de Camille de Villeneuve

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Les Insomniaques raconte la vie des descendants du Marquis Jean-André d'Argentières, avec comme point de départ la mort de ce dernier en 1946. Le lecteur suit quatre générations de cette famille noble à travers les tracas de l'histoire de France, de l'après-guerre jusqu'à l'aube du XXIème siècle. Camille de Villeneuve aborde ainsi la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie, en passant par des thèmes aussi divers que la montée du féminisme en France ou les années SIDA. Les Insomniaques se concentre toutefois principalement sur le déclin de cette noblesse, qui lutte pour conserver ses avantages, et qui préfère s'appuyer sur son passé glorieux plutôt que de s'adapter à une nouvelle époque. J'aime beaucoup les sagas familiales et l es Insomniaques entre totalement dans cette catégorie en suivant l'évolution des Argentières sur un demi-siècle. J'ai bien aimé l'ambiance du livre et les descriptions de cette noblesse confrontée à un

Wiener Dog Art de Gary Larson

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Pour ceux qui aiment: Le Chat de Geluck Histoire de me remonter le moral dans cette grisaille hivernale, j'ai piqué cet ouvrage de Gary Larson dans ma bibliothèque. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Gary Larson est un dessinateur humoristique américain qui fait des gags sur une planche. Ses thèmes sont souvent très absurdes et mettent en scène des insectes, des chiens ou encore des vaches à caractère humain ou des personnes totalement déconnectées de la planète terre. J'ai bien aimé cet album de la collection Far Side . J'y ai retrouvé l'humour simple de Gary Larson, ses gags drôles... mais pas hilarants. Avec Gary Larson, on sourit de la situation étrange, sans éclater de rire. Wiener Dog Art comprend également une partie très loufoque sur le teckel (le wiener dog en anglais) dans l'histoire de l'art. Si les planches sont bien pensées, j'ai trouvé cette partie moins drôle que les planches traditionnelles de Larson. Au final, un album plutô

La Nouvelle Zélande: Une île pleine de surprises végétales et animales

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Débordée en ce moment, je m'excuse de mon manque de fréquentation de vos blogs. J'ai un boulot monstre que j'essaie désespérément de terminer entre les jours où je reste clouée au lit à cause d'un mauvais refroidissement et d'une récente entorse. Mais je vous rassure, je lis, bien sûr, et j'ai même 4-5 billets en retard. Pour vous faire patienter, je vous propose ce 2ème épisode de photos. Aujourd'hui, je vous fais découvrir la faune et la flore si particulière de la Nouvelle Zélande. Etant une grande amoureuse de la nature et en particulier de la faune sauvage, je peux vous assurer que je me suis régalée. La Nouvelle Zélande est en effet très attachée à ses spécificités, dûes à son statut insulaire, et les programmes de conservation sont vraiment impressionnants. Pour commencer, la fameuse "Silver Fern", emblème de la Nouvelle Zélande et les différentes étapes de l'éclosion des branches de ces fougères que je trouve fascinantes. Les

The Great Gatsby de F. Scott Fitzgerald

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Parler d'un classique de la littérature américaine n'est pas chose aisée et ce livre a déjà été décortiqué par tellement de personnes que je vais vous épargner une longue analyse. The Great Gatsby suit les pas de Nick Carraway, un jeune trentenaire de la bonne société du Middle West, qui débarque à New York et s'installe à West Egg, Long Island. Son voisin, Jay Gatsby, va très vite attirer son attention. En effet, renommé pour ses fêtes hallucinantes, Jay Gatsby est cependant la cible des rumeurs les plus folles sur ses origines. Distant de ses invités, Gatsby ne poursuit en fait qu'un seul but: attirer l'attention de la belle et inaccessible Daisy Buchanan. The Great Gatsby dépeint avec brio la bonne société américaine des années 20, bercée de Jazz et d'alcool. Fitzgerald décrit à merveille cette classe, insouciante, capricieuse, ivre de plaisir, et fuyant toute responsabilité. J'ai apprécié cette histoire, même si j'ai eu beaucoup de mal à sy